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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 08:18

CR de la sortie du 12 février 2013 au Goul de la Tannerie, BSA

 

Participants:Philippe Moya, Stéphane Simonet

 

 

 

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Si le Goul du pont, où nos palmes nous mènent très souvent, est un abysse au-delà des 3 chiffres et de la raison gardée, son frère minéral, la Tannerie est un faux semblant de sérénité. La clé menant à la profondeur se tourne lentement mètre après mètre, et au hasard d'une galerie tourmentée, on bascule sans réellement s'en apercevoir dans l'inconnu, le doute, l'illusion.... Une fois de plus, l'aventure fut au RDV sous la terre....

 

 

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                       Stéphane dans la vasque, se préparant à clamper les relais.     photo Philippe Moya

 

 

Ralentir !

Jamais je ne tiendrai à ce rythme là ! La tannerie débite à 10 cm au dessus de la margelle de la vasque, et dans l'étroite galerie d'entrée, le courant refuse mon passage: le confort respiratoire du recycleur devient très relatif, et encombré par mes 2 relais de 6 et 10 litres, portés sur les flancs, de l'appareil photo et de tout l'attirail du recycleux souterrain, je suis aussi hydrodynamique qu'un 38 tonnes...

 

 

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                           la lumière du soleil danse devant le porche d'entrée           photo Philippe Moya

 

 

 

La première inspiration un peu difficile déclenchant l'ADV dans mon dos fut mon signal d'alarme, l'essoufflement guette.... Donc souffle, souffle, remonte la PPO2et piano piano.... D'autant qu'aller trop vite ne sert à rien, tous les 2 m un becquet m'arrête, le recycleur cogne la roche.

S'essouffler ici, à quelques mètres de l 'entrée, serait trop bête....

120 m de galère avant de retrouver une galerie plus confortable, patience.....

La profondeur décroit, et la galère s'intensifie: il faut purger le vêtement sec, la boucle pour éviter t'épouser le plafond, il faudrait 2 ou 3 kg supplémentaires, et je suis pourtant déjà si chargé....

Des reflets qui dansent m'indiquent que l'on passe la partie exondée à l'étiage, une poche d'air survie encore ici. Philippe, devant moi y abandonne le relais 12 litres, préférant se contenter d'un bi 20 litres copieusement rempli....

 

Nous nous laissons glisser le long du siphon qui descend maintenant, comme un tobogan calcaire. Un passage étroit presque à angle droit, et nous voilà en haut du canyon. Le vêtement sec n'emprisonne plus mon corps, le plaisir de l'apesanteur revient. Atterrissage en douceur sur les galets, devant le sourire pincé de l'étroiture à 120 m... il y a toujours une étroiture..... Philippe négocie l'affaire en douceur, et je me laisse engloutir à mon tour, la tête dans les galets. Ça frotte mais ça passe.... Le dernier verrou vient de sauter, la route est grande ouverte vers le puits à 700 m.

 

 

 

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                         Stéphane dans l'étroiture, en bas du canyon, à 120 m de l'entrée.      Photo Philippe Moya

 

 

 

Normalement.

 

La galerie est désormais plus large que haute, et le courant moins perceptible. J'avance néanmoins lentement, soucieux de ne pas m'essouffler, prenant le temps de tenter quelques photos et bouts de film. Philippe, plus rapide, prend de l'avance. Je dois m'arrêter pour rincer complètement ma boucle: 2 cellules oxygène semblent surestimer fortement la PPO2dans le recycleur, et après une injection d'oxy un peu marquée, un afficheur m'indique 1,3 bar, ce qui est cohérent alors que l'autre s'envole à 1,8 bar ! J'expire donc par le nez pour déclencher l'ADV et remplir d'air le poumon de la machine. À 10 m de profondeur, je devrais lire quelque chose d'approchant 0,4 bar. C'est OK pour mon controleur droit, le gauche reste dans les sommets, à plus d'un bar.... L'affaire est entendue, les cellules correspondantes sont en train de mourir.... Bon les 2 autres sont OK, et maintenant que je connais les réactions peu fiable de l'afficheur défectueux, je décide de continuer. Au moins jusqu'au puits, probablement sans y descendre. J'ai passé 2 ou 3 minutes à réaliser la procédure, et Philippe m'a distancé. Je reprends mon palmage tranquillement, on se croisera forcément. La galerie défile, et je tombe bientôt sur un tube bleu déflorant la paroi, la traversant de part en part: c'est un captage.

 

 

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                                       Voici le captage qui perce la roche, j'en ai vu 2, Philippe qu'un seul... qu'il a photographié !

 

 

Un peu plus loin, à environ 400 m de l'entrée, je tombe sur un carrefour: à gauche, dans le sens de l'amont, un fil sort d'une galerie plus étroite en partie haute. Juste en face, une autre galerie s'enfonce dans la roche. J'identifie la première comme le débouché du shunt, je ne savais pas qu'il se poursuivait plus loin... Bon encore 300 m jusqu'au puits, les manos n'ont pas bougés, les afficheurs idem, l'un parfait l'autre trop optimiste. J'ai chaud et un peu soif, mais je décide de continuer, j'ai envie d'aller jusqu'au puits.... Malgré une petite voix lancinante, qui me chuchotte " y'a quelque chose qui cloche....."

 

 

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                                              le côté biseauté de l'étiquette indique la sortie      photo Philippe Moya

 

 

 

Quelques mètres plus loin, je découvre un second tube bleu, un second captage: je suis persuadé qu'il n'y en a qu'un, et une idée me transperce les neurones: " tu viens de faire demi-tour sans t'en rendre compte..."

Impossible !

 

 

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                       la galerie devient tourturée et se dédouble entre 200 et 400 m.

 

 

 

Vérification du compas, du fil, du courant toujours de face, des traces d'érosion sur la roche. Je suis bien dans le bon sens, vers l'amont... Bon, ben il y a un second captage, c'est tout. Je suis désormais en alerte, car je n'aime pas être surpris sous terre...

Je continue, très attentif...trop peut être ?!

 

Ou suis je ? J'arrive vers 450/500 m à une portion de galerie très étroite, alors qu'elle devrait être plus confortable, presque circulaire. Sur ma droite, un bloc énorme, décroché du plafond gène la progression, et la galerie semble très basse, au point que je commence à racler le recycleur... Non d'un chien, mais la Tannerie ne ressemble pas à ça dans mon souvenir ! Ça devrait être large !!

Je me suis trompé de galerie !?

 

 

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                           une émeraude nimbée de ténèbre, où parfois l'on s'égare....     Photo Philippe Moya

 

 

 

Le film, dans la tête commence. Égaré à plus de 400 m de l'entrée... Re-contôle du compas, du fil etc... Impossible de m'être trompé, c'est forcément la galerie principale. Mais je ne reconnais rien. Je garde mon calme, mais la situation ne m'amuse guère. Je viens de pénétrer dans la "twilight zone"... Le doute s'est installé, pervers et retord. Je me trouve donc un tas d'alibis pour renoncer: des débuts de crampes, mes afficheurs en vrac.... Et où est Philippe ? J'aurai du le croiser... Mais qu'est-ce qui se passe ? demi-tour donc. À 400 m je retrouve mon carrefour et prends le temps de bien regarder le départ des galeries. Je vérifie bien le cap et le fil, tout va bien, je suis à 2 doigts de faire demi tour pour tenter le passage... et puis non, j'ai pris une décision, je m'y tiens.

 

 

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                      Malgré l'eau claire, le doute peu s'installer quand la mémoire s'étiole.    Photo Philippe Moya

 

 

 

 

Mais Philippe, lui aussi, plus loin en amont, a douté à ce même endroit, à ce "passage obscure". Je lui laisse d'ailleurs le clavier:

 

"Une fois la plongée terminée, comme à chaque fois, il y a le débriefing, chaque plongeur raconte à l’autre sa plongée, sans faux semblants, ni vantardise. Ici ce n’est pas de mise.

De plus les membres de la section spéléo de l’ASSP plongent depuis de nombreuses années ensemble, nous nous connaissons sur le bout des doigts, souvent un simple regard en dit plus long qu’un long discours, çà tombe bien, pas de grand discours sous l’eau. Sauf lorsque l’on plonge avec des sourds muets, mais çà c’est une autre histoire….. que je vous raconterai peut-être un jour si vous êtes sages.

Et là en nous racontant nos plongées respectives, un point commun est apparu.

Nous avons douté vers les 400m. ne reconnaissant plus le siphon…

Pour moi, si j’ai souvent plongé à la Tannerie, je ne suis allé au puits que trois fois, avec celle là cela fera 4.

La dernière remonte déjà à au moins 4 ans…. Et comme vous allez le lire bientôt, la mémoire est quelque chose de volatile.

Dans une plongée comme la Tannerie, peu de profondeur et grande distance, le palmage n’est pas du tout la meilleure façon d’avancer.

Pour moi les bras permettent de progresser bien plus vite que les palmes.

Donc, je libère un bras, et je m’en sers pour agripper toutes les aspérités du sol, et tire, tire, sur cent mètres, et changement de bras, et je recommence…

Normalement je me sers alternativement des deux mains, mais là j’avais mon appareil photo avec ses deux flashs… encombrant … la prochaine fois, je l’attacherai sur le côté et prendrai des photos sur le chemin du retour.

Jusqu’au canyon, nous avons avancé tranquillement tous les deux, l’un photographiant l’autre. Mais après dans la longue galerie, avec ma technique, j’ai rapidement été séparé de Stéphane, un regard vers l’arrière, je le vois 20m. derrière, avançant calmement, il a le temps, sa machine lui permet de respirer bien plus longtemps que ne me le permettent mes deux 20l.

 

 

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                        et malgré tout, il y a des merveilles sous la terre...Photo Stéphane Simonet

 

 

Je dépasse le premier carrefour, je reste sur le fil principal, virage à gauche, suivi d’une grande boucle sur la droite.

Quelques centaines de mètres plus loin, un puits ? tient ! je ne m’en rappelais plus de ce puits, je le photographie, j’observe bien les détails. Je ne m’en souviens pas.

Le fil étant bien là, les étiquettes indiquent bien la distance, elle est cohérente, je continue.

Plus loin, je cogne au plafond, alors que j’ai l’impression d’être bien collé au sol… Elle est bien basse cette galerie ? et toujours le fil bien posé, bien étiqueté, je suis vers les 400m. le puits est devant à 300m. L’eau est d’une limpidité parfaite, mes détendeurs fonctionnent parfaitement, j’ai de l’air en suffisance. Tout va bien, sauf cette galerie que ne ressemble à rien de connu…

Bientôt, un gros bloc sur la gauche, dessous, un petit bout de fil rouge apparaît, coincé sous la roche…. Il serait tombé du plafond ? ouille ! ne pas être dessous lorsque cela arrive.

Et je continue, étiquette 500, c’est bon…. 550, parfait, je commence à calculer, combien de bars pour arriver ici ? combien en faudra-t-il pour ressortir ? avec le courant, se sera plus rapide… et ces puits, ils arrivent ? profondeur 3m. conso ridicule, les manos ne bougent pratiquement pas.

STOP ! voilà une corde ! le puits est là ! OH ? bizarre ! pas du tout comme dans ma mémoire. Je le voyais plus vertical, alors que là , il descend d’une dizaine de mètres, plutôt en pente douce, et semble partir en hélice…

Je prends quelques photos, toutes sombres, les flashs ne semblent pas vouloir éclairer…. GRRR ! tout çà pour des photos minables ! il me faudra revenir.

Impression bizarre que d’avoir fait pratiquement 300m. dans la bonne galerie et de ne pas l’avoir mieux reconnue que cela… la mémoire, c’est vraiment spécial.

Aller, on rentre ! le retour est sans soucis, les images redéfilent dans le sens inverse, cette fois plus de surprises, la galerie qui se rabaisse, O.K., le petit fil rouge coincé sous le bloc, O.K. les manos O.K. et tient ! une lumière devant ! non deux….. elles ne bougent pas !

 

 

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                          des lumières au loin, c'est un plongeur qui s'approche ?       photo Philippe Moya

 

 

Sueur froide dans le dos, c’est Stéphane :

Bouge ! bouge ! crie une petite voix angoissée dans ma tête, il va bouger !

AH ! ! ! enfin , une des deux lampes disparaît, c’est le courant qui l’a fait bouger me souffle le diablotin dans ma tête, mais non ! regarde ! il regarde vers toi répond l’angelot aussitôt….

La vie est belle !

Stéphane ne semble pas au mieux, ses gestes sont économiques, il me fait O.K. mais sans grande conviction…. Nous verrons dehors.

 

 

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                       Jonction avec Philippe, qui prend ce cliché, oui il est temps de rentrer.....

 

 

Je le suis, toujours en me tractant, mais avec le courant, le rythme est plus tranquille, et le retour se fera en 47 minutes pour 60 à l’aller.

Et c’est l’étroiture, là je suis vraiment en galerie connue. La sortie est juste derrière.

Je repense à ces trois cents derniers mètres, j’avais une visi exceptionnelle, du matos en parfait état de marche, imaginons un jour de touille, avec un détendeur qui merdoie…..

ça doit partir en vrille rapidement.

 

 

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                     Philippe sortant dans la vasque     photo Stéphane Simonet

 

 

C’est déjà arrivé à un spéléo qui est sorti avec 5 bars sur chaque bloc, mais çà aussi c’est une autre histoire...."

 

 

Mais que s'est il passé là-bas, pour nous faire douter tout les 2 ? je me le demande encore. Mais je suis sur d'une chose: j'y retournerai ! Pour retrouver le puits et franchir cette serrure verrouillée aujourd'hui.

 

Mais je termine mon récit: rentrant tranquillement pour anticiper sur les crampes pointant derrière mes cuisses, j'ai pris mon temps pour regarder la galerie. Peu avant le canyon , j'ai refais un contrôle de mes cellules, en rinçant la boucle. C'est là que Philippe m'a rejoint. Par geste, je lui ai indiqué que je rentrais en douceur.

Et voilà

Une nouvelle plongée sous la terre où tout ne s'est pas passé comme prévu, mais l'essentiel c'est d'abord de vous la raconter. Il doit bien rire, le petit diablotin de la Tannerie... RDV pour la prochaine fois....

 

Ha ! Et j'oubliais un détail important, le fameux coup du bonnet... Philippe, une fois de plus, le clavier est à toi:

 

"Evidemment, c’est toujours lorsque vous terminez de vous habiller que vous vous apercevez qu’il vous manque un accessoire…. l’effet tartine, qui tombe toujours du bon côté.

 

 

 

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                Philippe devant la vasque, bonnet rouge sur la tête, qu'il ne quittera plus... Photo Stéphane Simonet

 

 

Là, je suis revêtu de ma combi étanche, lorsque je cherche des yeux dans ma voiture la cagoule…. Rien !

Et son image me vient immédiatement aux yeux, elle est dans mon garage, perchée sur le manche d’un outil de jardin où elle devait sécher… et bien sur je l’y ai oublié.

GRRR ! ! !

Stéphane me propose de m’attendre pendant que je retournerai la chercher. Il sent la cocotte minute qui prend des bars, et ne désire pas être présent lors de l’explosion. Il a raison, mais j’explose rarement.

Quelques secondes pendant lesquelles je me traite de C….., de C….. et encore de C…… (censuré)

Et la formation reprend le dessus, le fameux What If ? des anglo saxons, en français on a pas d’expression ramassée comme çà, bien que je les soupçonne de nous avoir copiés. En effet à la FFS (fédération française de spéléologie), lorsque j’encadrai des stages, on apprenait aux stagiaires que faire en cas de ? et c’était déjà dans les années… mais bon cela ne me rajeuni pas.

Que faire en effet, déjà le tour de ce que l’on possède, (rappelez vous Mac Gyver pour les anciens).

J’ai un bonnet polaire. Stéphane en a un en laine…. Tentons le coup.

Peux –tu me le prêter ? Oui répond-il aussitôt, heureux de voir les nuages noirs s’éloigner de la Tourne.

Et en plus il me propose un serre tête en polaire.

Je mets donc son bonnet en premier, le serre tête par dessus, et mon bonnet couvrant le tout… on verra bien.

Et bien ma foi, çà a très bien marché, malgré la température de l’eau, j’ai eu une légère sensation de froid à l’immersion qui a disparu très vite.

 

 

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                     Dans l'exondé, bonnet noir sous bonnet rouge..... photo Stéphane Simonet

 

 

Et encore une plongée de sauvée ! Yess !

Un jour, j’ai oublié mon masque de plongée….. c’est ballot pour plonger !

J’étais à Peyraou de Chadouillet, en pleine Ardèche, habillé en néoprène bien sur. Et à au moins 45 minutes de la maison. Pas question de retourner.

Et là rien ne peut le remplacer. J’aperçois des maisons à une centaine de mètres, j’y vais, et habillé comme j’étais je réalise la stupeur des personnes qui m’ont ouvert leur porte.

Avez vous un masque de plongée à me prêter ? on ne sait jamais ! avec toutes les piscines que je voyais par dessus les clôtures... non   personne ne voulut me dépanner.… faut dire que je n’avais sans doute pas la tenue qui inspirait confiance…

Et en stage on dit qu’il est possible de rentrer lorsque l’on a cassé son masque en inter siphon, on ne voit pas grand chose de précis, mais bon, on arrive à suivre le fil d’Ariane.

Et bien me suis-je dit, voilà une bonne occasion de le vérifier.

Et j’ai effectué ma plongée sans masque.

Il faut bien sur être capable de respirer par la bouche sans inspirer par le nez. La visibilité est médiocre, mais j’ai trouvé une astuce : Coincer une bulle d’air dans l’orbite oculaire (la droite ou la gauche comme vous voulez), et là la vision est quasi parfaite ! surprenant ! la bulle d’air fait comme un masque, il faut légèrement incliner la tête lors d’une expiration, bloquer une bulle en cherchant l’inclinaison adéquat et voilà ! j’arrivais très bien à lire mes manomètres et mon ordinateur de plongée. Si la bulle s’échappe on recommence.

Amusant, et rassurant lorsque on doit le faire pour de bon.

Fin de la séquence les vieux plongeurs radotent…"

 

 

BSA tannerie jusqu'au puits blog

                                          le profil de plongée, d'après l'ordinateur de Philippe

 

 

 

La prochaine fois que vous oubliez votre masque, tentez l'expérience ! Les pécheurs d'éponge en Grèce, plongeaient avec un peu d'huile d'olive dans la bouche: une goutte expulsée formait une lentille devant l'oeil et offrait une vision nette pour quelques secondes... Légende ou réalité ? La méthode Moya est quand même plus simple.......

 

 

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                       la plaque en mémoire d'un grand plongeur, photo Stéphane Simonet

 

 

Et si vous passez un jour au Vallon du Tourne, arrêtez vous près des gouls, vous y entendrez peut être l'esprit des sources vous murmurer une histoire à l'oreille : " un jour Philippe et Stéphane plongeaient à la Tannerie et........."

 

 

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