Texte et photos de l'auteur.
Quelques images d'un séjour enchanteur aux Heures Claires, enfin accessible !
Et pour commencer une plongée sur l'épave du Togo, magnifique fortune de mer aux portes de la villa:
Un site magnifique ré ouvert face aux Iles d'or.
Cette éponge "Aplysina aerophoba" photographiée devant la plage de Sylvabelle vers 40 m de
profondeur, renferme une cyanobactérie qui provoque la modification de sa couleur, une fois
ramenée en surface. Elle vire alors au vert ou au bleu foncé presque noir.
Ce barbier " anthias " vit en troupes nombreuses animant les décors de gorgones des épaves
ou des tombants. il se nourrit de petits crustacés planctoniques.
La posidonie "posidonia oceanica" recouvre les fonds jusqu'à 30 m de profondeur. Ce n'est
pas une algue mais une plante à fleurs retournée à la mer il ya 120 millions d'années. 80 % des
espèces littorales y vivent, et 1 m² de posidonies produit jusqu'à 14 litres d'oxygène !
c'est le poumon de la Méditerranée.
A l'automne, les feuilles mortes, sous l'effet du ressac sont rejetées sur les côtes, formant des
dépôts impressionnants ( des "banquettes" ) et contribuent ainsi à la pérennité des plages.
Une rencontre rare: un gorgonocéphale "astrospartus mediterraneus" vivant la plupart du temps
entre 50 et 800 m de fond. Photographié ici non loin du cap Lardier vers -45 m,cet animal étrange
déroulent ses bras ramifiés devant l'objectif.
Le corps mesure environ 5 cm de diamètre tandis que l'envergure des 10 bras une fois
déployés peut atteindre 80 cm. Très sensible à la lumière, il ne dévoile ses ramifications
que dans l'obscurité en temps normal...
Détail des "tentacules" servant à l'animal à filter l'eau pour se nourrir de plancton.
Cette nacre "pinna nobilis" est un mollusque bivalves protégée, pouvant s'observer jusqu'à 50 m
de fond.Elle peut mesurer jusqu'à un mètre de long et se maintient piquée dans le sable à l'aide de
filaments dorés ( byssus ) autrefois très prisés pour la fabrication des vêtements des hautes
personnalités.
La murène " Muraena helena" est un prédateur plutôt nocturne de poissons et autres poulpes.
Sa morsure est redoutable en raison des toxines inoculées par ses dents aigües. Les plus gros
spécimens peuvent atteindre 1m 50 de long.
Un arc en ciel après la pluie sur le cap Lardier.
Remerciements
- A toute l'équipe du CASC qui assure la pérennité du site et permet, en autre, par la mise à disposition du local
de stockage sur la plage la réalisation des plongées.
- A l'ASSP pour le prêt du compresseur, analyseur de gaz et pack enfant, qui aura permis la réalisation de baptêmes de plongée cette année.
- A Neptune qui aura levé un coin du voile sous marin cet été, avant qu'Eole ne s'en mêle et donne à la mer la "peau du diable"
Stéphane Simonet