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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 18:36

Compte rendu de la réunion de bureau du 10/01/2014

Personnes présentes : Gilles Froment, Sylvain Dupuy, Cédric Charleux et Stéphane Simonet

 

La réunion débute à 21h. Divers sujets sont abordés :

  • Participation de l’ASSP à la traversée de Lyon à la palme : 2 adhérents, Gilles Froment et Pascal Meygret sont inscrits à ce jour pour cette course qui se déroulera le dimanche 19 janvier (http://traverseelyon.nap.free.fr/).  Gilles Froment propose à tous ceux qui le souhaitent, nageurs ou non, de se retrouver à l’issue de l’épreuve au restaurant. Souhaitons leur bon courage !

     

  • Réponse de la commission de réforme des matériels du SDIS à la demande de cession à titre gracieux du semi-rigide Vulcain : notre demande est rejetée, le bateau réformé sera vendu dans le cadre de sa mise à la réforme.

     

  • Le secrétaire précise que les entraînements en fosse sont tous programmés jusqu’à la fin de la saison.   http://asspplongee.over-blog.com/pages/dates_des_plongees_a_la_fosse_des_Vagues-1655370.html

     

     

  • Le président annonce que Christian Perrin quitte l’ASSP et donc son poste de Vice Président, cette place est donc désormais vacante. De même, Daniel Lehmann nous annonce son souhait de ne pas reprendre son adhésion au club cette année. Nous leur souhaitons à tous les 2 une bonne continuation, tout en leur assurant qu’ils seront toujours les bienvenus à l’ASSP Plongée.

     

  • Le président fait ensuite le bilan des sorties réalisées et à venir : 4 sorties réalisées à ce jour à Chamagnieu  (concours photo ) http://asspplongee.over-blog.com/article-des-perches-soleil-sous-la-lune-120194336.html , au lac du bourget http://asspplongee.over-blog.com/article-operation-lac-120194787.html , à Bormes les Mimosas http://asspplongee.over-blog.com/article-porquerolles-0-bormes-1-120477973.html , et Cavalaire http://asspplongee.over-blog.com/article-courant-d-air-sur-cavalaire-121149672.html , et 2 prévues au planning ( http://asspplongee.over-blog.com/pages/planning-des-sorties-de-la-saison-2013-2014-8756741.html ): le Lavandou du 11 au 13 avril, organisée par Florence Royon  ( info diffusée par courriel aux adhérents ) et Boulouris les 17 et 18 mai organisée par Nadine Ribera ( diffusion à venir). Une sortie réservée aux plongeurs souterrains est annoncée les 15&16 février : il s’agit d’une opération de sécurisation du Grand Goul organisée par la CRPS-RABA . Sylvain Dupuy se propose pour organiser une sortie en lac le 15 juin. Les personnes intéressées peuvent contacter les différents organisateurs.

     

  • Le bilan comptable est évoqué : le trésorier a pris RDV avec le cabinet, comme il est d’usage pour une vérification des comptes le 24 janvier. Il manque 1 facture pour l’instant, le secrétaire se charge d’avertir la personne concernée afin qu’elle produise le document.

     

  • L’assurance dirigeant est une nouvelle fois souscrite cette année.

     

  • Le secrétaire évoque les difficultés d’encadrements rencontrés, en particulier à la fosse pour préparer les plongeurs débutants aux niveaux 1 et 2. Il est demandé à tous les moniteurs de se mobiliser. Afin d’aider au mieux les adhérents préparant un brevet, le président propose l’achat d’un ouvrage de référence de la FFESSM, (http://www.ffessm.fr/pages.asp?p=282&t=Livre%20D%E9couvrir%20la%20plong%E9e,%20niveau%201)  en usage collectif. La proposition est acceptée.

     

  • Un bilan des adhérents pour la saison est réalisé : 30 adhésions à ce jour dont 13 SP, 9 épouses ou enfants  de SP et 8 extérieurs, soit un ratio d’environ 25 % de personnes extérieurs a l’environnement du SDIS. Le président précise que faute d’encadrement d’une part, et pour respecter ce ratio d’autre part, 2 demandes de personnes extérieures pour intégrer l’association sont refusées.

     

     

    L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 22h 15.

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16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 17:31

Compte rendu de la sortie cavalairoise du 9 au 11 novembre 2013  

 

 

Participants:  Edgar Royon, Gilles Froment, Hervé Lichtfouse, Thierry Mourice, Arielle Cuzin, Guy Varvat, Olivier Thévenon et Stéphane Simonet ( organisateur)

 

 

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                       Hervé, Gilles,Olivier,Arielle,Guy, Thierry,Stéphane, Edgar et Momo              photo Françoise Lichtfouse

 

     

 

Accompagnants: Monique Royon, Françoise Lichtfouse, Christine Varvat, Souad, David et Jérémy Thévenon, Geneviève et Alexandre Simonet 

 

 

 

           Les week end de l'ASSP Plongée commenceraient ils à se ressembler ? Comme à Bormes le mois dernier, la météo nous a joué des tours pendables. Mer démontée, rafales de vents à 100 km/h voir plus, le vent d'ouest puis le mistral s'en sont donné à coeur joie. Et pourtant, comme à notre habitude, nous avons pu plonger, sans trop d'audace ou de prise de risque, avec toujours autour du détendeur un sourire aussi inaltérable qu'inoxydable... Voici donc le résumé de 3 jours passés à Cavalaire, aux milieu de ces heures si claires qu'elles passent trop vite...

 

 

 

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                       Vent d'ouest sur le cap Lardier, la mer se charge d'écume.             Photo Gilles Froment

 

 

Il a fallu, encore une fois, s'arracher à la chaleur cotonneuse de la couette ce samedi matin, à l'heure où la nuit hésite à renoncer pour laisser un jour timide prendre sa place. En clair, sonnerie brutale du réveil à 5h 00... Une heure plus tard la route était prise et c'est plutôt facilement que le ruban d'asphalte de l'autoroute dite du soleil nous emmena sur le port déjà agité de Cavalaire. Avec une bonne demi heure d'avance sur l'horaire, et 430 km au compteur, nous constatons que le ventilateur tourne fort sur la baie. Au bruit du vent dans les haubans, et vu l'agitation des palmiers, pas de doute, ça souffle....

 

 

 

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                       Les drapeaux ne sont pas en berne ce jour là, grâce au vent d'ouest           photo Stéphane Simonet

 

 

Direction le quai Marc Pajot pour prendre des nouvelles. Momo retenu ailleurs, c'est Marion qui nous accueille avec un grand sourire aux lèvres dans un retentissant " les pompiers de Lyon ?! "   Ce n'est pourtant pas écrit dessus, elle nous a quand même reconnu..... Bon le vent d'ouest s'est bien installé, la houle est mauvaise et d'autres plongeurs se sont fait brassés sur l'espingole ce matin. bref ça s'annonce pas bien, d'autant que l'Eperlan II reste à quai, arbre d'hélice cassé... Mais Marion nous promet un "tombant des maconnais" pour cette après midi, dans la baie, encore un peu à l'abri. Nous sortirons à bord d'un gros semirigide.

Il est midi, les portables se mettent à chanter de concert, tout le monde est là, il est temps de filer au restaurant. Plongeurs et accompagnants se retrouvent donc pour la pause déjeuner, soit 16 personnes. La plupart des établissement sont fermés, le port un peu désert, on se croirait dans la chanson de Cabrel "hors-saison" ( http://www.youtube.com/watch?v=ND_mr_xWrnM ).

 

Mais qu'importe, la bonne humeur est toujours de la partie et nous passons un agréable moment avant de rejoindre le "Taormina" pour la première plongée. Ce tombant des maconnais, en fait nous le connaissons bien: c'est la barre rocheuse d'environ 1 m à 1 m 50 de haut qui serpente dans la baie de Cavalaire depuis la plage du débarquement jusqu'à Sylvabelle. Elle marque la rupture entre la pente douce depuis le rivage qui s'incline soudain vers 40 m pour accélérer sa course vers les profondeurs. Entre nous, nous l'appelons tout simplement "la marche". Néoprène enfilé et scaphandre préparé, nous sortons du port et très vite les premières rafales "aéroliques" nous cueillent: elles ne nous quitterons plus....

 

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             Guy observe amusé "diveman", le dernier super-héros masqué de Marvel Comics, prêt à tout pour amuser ses petits camarades....            photo Hervé Lichtfouse

 

  

Les premiers embruns avalés, nous naviguons à vitesse raisonnable jusqu'au lieu de la bascule. Le temps d'apercevoir les Heures Claires au milieu de son écrin de verdure, et il faut se préparer à descendre. Une balise marque le site, et Marion nous demande, à Tonton et à moi de gonfler le sac parachute permettant de relever la gueuse après l'immersion. Pas de problème.... Si ce n'est que la mise à l'eau se révèla plus acrobatique que prévu...

 

 

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                      Les paramètres de chaque plongée sont conservés précieusement. En cas de problème de décompression, il devront être fournis aux spécialites du caisson qui adapteront la thérapie en fonction. Le DP les conserve donc à portée de main. Les ordinateurs, outre la gestion de la déco, permettent aussi de les retrouver, car tout est gardé dans leur mémoire électronique. 

 

 

 

Marion décide en effet de larguer les palanqués une par une, les premiers complètement équipés partant en tête, bien évidemment. Entre le vent, le bruit du moteur, et la cagoule en néoprène il est facile de se tromper. Et comme un "go" ressemble beaucoup à un autre, mon compagnon de plongée bascula avec Hervé et Olivier, alors que je terminais d'enfiler mes palmes. Du coup, sous l'oeil hilare de Marion, je terminais mon équipement rapidement et sautais à l'eau au dernier "go", entre 2 rafales. Pas le temps de traîner, je file rejoindre les plongeurs précédents déjà a mis chemin, et récupère mon tonton après quelques cabrioles...

 

 

 

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                       Ce gobie à bouche rouge peut mesurer jusqu'à 15 cm et chasse à l'affut, prêt du trou lui servant de refuge. Photo Hervé Lichtfouse.

 

 

 

Les choses rentrées dans l'ordre, nous partons tout de go ( allez j'ose la faire ) vers les 2 ancres posées sur le fond: une ancre et un grapin, pour être précis. Arnaud, d'Eau Bleue, qui a laissé cette balise ne lésine pas: il faudra bien un sac pour remonter tout ça. Crachant mon détendeur, je remplis d'air le ballon de relevage, jusqu'à ce que le mouillage décolle de 2 ou 3 m du fond: je veille à ne pas l'envoyer en surface, certains retardataires descendent encore dessus et d'autres pourront s'en servir comme ligne de décompression.

 

 

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                 Ce protule à boule est très sensible à la lumière et aux vibrations, il n'est donc facile à approcher et encoremoins à photographier. Ses panaches sont munis de cils rrecouverts de mucus adhérent qui capture les particules alimentaires.              photo Hervé Lichtfouse

 

 

 

La mission remplie, nous partons en exploration le long de la marche. Au menu: nudibranches, oursin diadème, anthias et quelques sars, dans une ambiance claire obscure.

Après 15 minutes passées à 40 m, nous attaquons la remontée et j'en profite pour majorer un peu les paliers, car la nuit a été courte, et les kilomètres parcourus n'arrangent rien.

 

 

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                 Stéphane et Guy pendant la décompression, suspendus sous le sac palier qui les signale en surface.                 photo Hervé Lichtfouse.

 

 

 

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                      Toujours prêt à faire le pitre, mais cette fois le GO est pas passé loin de la gamelle !    photo Hervé Lichtfouse

 

 

 

 

En surface, ça s'agite.... Une fois arrivée au port, direction les Heures Claires pour prendre possession des appartements, la douche, puis retour au port pour le repas du soir. Après quelques histoires de plongeurs ou de pirates, on ne sait plus trop, les têtes dodelinent et les yeux se ferment, il est temps d'aller dormir.....

     

 

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                      Coucher de soleil aux Heures Claires, au loin l'ile du Levant et Port Cros      photo Stéphane Simonet

 

 

Dimanche Matin

 

Et bien à l'ouest du nouveau, le vent est passé à la vitesse supérieure ! Le ventilateur s'emballe  et cela s'annoce pire pour les heures à venir. Lecture du bulletin météo sur les I phone ou sur le panneau de la capitainerie: ouest force 10, on parle de rafale à 170km/h au large du cap corse. La sanction tombe: nous  irons plonger, certes, mais pas loin, à 400 m de la sortie du port, au sud est de la jetée, sur le plan de repli classique du coin: le Ramon Meumbru, qui comme son non l'indique venait du port de Barcelone. Encore un navire sans cesse rebaptisé: d'abord Elguezebal, puis Ballesteros 2, puis Derwent puis Ramon.

 

 

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                   Un dessin de ce qui reste du navire.             source internet 

 

 

 

 

Comment ce navire espagnol vint il finir ses jours devant le port de Cavalaire ? Officiellement, la cause du naufrage est inconnu, mais une histoire non officielle circule... Celle racontée par un douanier, qui la raconta à Philippe Tailliez qui la narra à son tour dans son livre "Le monde du silence" .

 

 

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                 Environ 700 clichés furent pris par nos photographes sur ces 3 jours ( ici Stéphane au palier ). faute de place, je n'ai pu ici que vous présenter un échantillon, un mini best of....    photo Hervé Lichtfouse.

 

 

 

 

Prenons la machine à remonter le temps, nous sommes en juin 1921. Un pêcheur jette sa ligne sur le petit sec derrière le cap Lardier, et se fait littéralement bousculé par un cargo de 80 m de long qui vient heurter le haut fond, hésite un instant avant de foncer sur le cap et s'y échoue. Le navire reste là, et un curieux manège s'établit: les canots entreprennent un va et vient incessant entre le Ramon et la plage voisine ( probablement celle désignée aujourd'hui plage des naturistes ) et y déchargent des valises. Intrigué, le douanier de Cavalaire, les ouvre et y découvre des cigarettes, à priori de contrebande. Il demande alors à un remorqueur de Toulon  de venir déséchouer le bâtiment, ce qui fut fait le lendemain, sous l'ire du capitaine Alvarez qui trancha une première fois les aussières à la hache ! Le bateau " bar tabac" fut néanmoins remorqué jusqu'à Cavalaire, où il brula au mouillage dans la nuit.... Quand on vous dit que c'est dangereux, la cigarette....

     

 

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                    Sortie du port tôt le matin, ne vous fiez pas aux apparences, ça souffle !!      photo Gilles Froment

 

 

Aujourd'hui, ce 10 novembre 2013, sous le hurlement du vent d'ouest, nous allons donc visiter ce qui reste de l'épave, bien délabrée par 22 m de profondeur. Bien qu'à  l'abris du vent, le semi rigide se dandine sur les vagues.

 

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                 Difficile d'identifier cette anémone, qui présente une coloration inhabituelle. Peut être Telmatactis Forskalii ou anémone brune, mais rien n'est certain....            photo Stéphane Simonet

 

 

 

Nous immergeons rapidement et trouvons une eau relativement claire, ce qui permettra d'appréhender l'épave dans son ensemble, car les tôles et les membrures se sont bien étalées sur le sable.

 

 

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                    Des sars à tête noirs sur les ferrailles du Ramon.       photo Hervé Lichtfouse 

 

 

 Les scaphandriers de l'époque ont bien oeuvré, découpant, sciant et remontant tout ce qui pouvait l'être. Nous croiserons 2 tekkies bardés de blocs, qui faute de profonde se sont rabattus eux aussi sur le Ramon. Plongée sympathique néanmois pour les photographes, qui au hasard des tôles trouveront leur bonheur.    

 

 

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                    Ce béret basque écrasé est un codium en boule: c'est en fait une algue verte qui se présente sous une forme sphérique au début de sa vie pour s'applatir en suite. Elle est associé ici l'éponge Haliclona cinerea, très polymorphe mais se présentant en général sous forme de masse encroutante. Cinerea signifie cendre, la couleur qu'elle prend plongée dans le formol. mieux vaut la contempler vivante.     Photo Hervé Lichtfouse

 

 

 

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                    Toujours mauve, mais il s'agit ici probablement de Haliclona Mediterranea Griessinger, dont les cheminées sont plus hautes et la texture plus spongieuse. Elle s'expose en outre moins à la lumière que l'espèce précédente. Juste au dessus, elle cotoie une éponge encroûtante orange.     Photo Stéphane Simonet 

 

 

L'après midi sera consacrée à d'autres activités ( sieste, brocante, ballade avec chasse aux sangliers ) car le vent fraichit encore et toute sortie est impossible.    

 

 

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                    Le jour s'achève sur Cavalaire, dans le hurlement du vent.       photo Gilles Froment

 

 

 

 

Dans la nuit, le vent hurle sa colère, les bateaux s'entrechoquent dans les bassins du port, les branches des arbres cédent, bref c'est LE coup de vent attendu...

  

 

Lundi matin

 

Fini le vent d'ouest ! mais bonjour le mistral ! le vent souffle toujours, mais d'ouest il vient désormais de la terre, et il est plutôt froid. C'est donc une bise glacée qui nous surprend après le petit déjeuner. Mais cela offre un avantage: les sites de plongée prochent du rivage redeviennent plongeables, et c'est donc sur le Togo que nous effectuerons cette dernière plongée. Au petit déjeuner, je rappelle la profondeur ( 57 m au sable à la poupe ) et demande donc aux plongeurs de rester sur le pont dans la zone des 50 m, pour 15 minutes de plongée maximum, afin de limiter les paliers ( 10 minutes quand même ). Rappels sur la narcose, la consommation, l'essoufflement... C'est une plongée profonde, donc prudence. Nous sortons donc du port avertis et concentrés, poussés par le mistral bien établi.

 

 

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                 ça brasse quand même un peu, et il faut rester concentré sur ce que l'on fait. le visage d'Olivier est éloquent......                   photo Hervé Lichtfouse 

 

 

 Sur site, Eau bleue est déjà là et récupère ses plongeurs. Le vent et le courant sont inversés, ce qui rend compliqué le larguage des plongeurs, mais Momo qui a repris le manche nous pose sur la balise au quart de poil, malgré cette mer formée. Descente rapide sur le vieux cargo coulé en mai 1918, pour une jolie exploration au milieu des anthias.

 

 

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                 La proue est envahie par les anthias, un peu de lumière suffit à raviver les couleurs noyées dans le bleu de la profondeur.                       photo Hervé Lichtfouse

 

 

 

 Avec tonton nous risquons un oeil dans la cale avant, dans l'espoir d'y débusquer le gros congre habituel, aux abonnés absents ce jour là.

 

 

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                 Les belles gorgones décorent toujours le vieux cargo, et les contempler au hasard de l'exploration reste un bonheur.                   photo Hervé Lichtfouse 

 

 

 

Un tour jusqu'aux bossoirs pour admirer les gorgones, un coup d'oeil au gros cabestan, aux ancres encore à poste et il faut remonter. Le courant est soutenu et nous décidons de lâcher le bout, pour réaliser nos paliers, sous sac parachute.

 

 

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                    Tout droit sorti du film "Abyss", cette être étrange de prêt de 30 cm est un salpe, sans doute un salpe Thétys, nom de la fille d'Ouranos et Gaïa, qui d'après la mythologie donna naissance aux sources et aux fontaines. Cet animal est présent dans tous les océans de la planète, entre 0 et 150 m de profondeur. La sphère orange que l'on discerne renferme les viscères, c'est le nucléus. en l'observant avec attention, on peut voir les 20 bandes musculaires périphériques.                 photo Hervé Lichtfouse

 

 

 

h10                 Solitaires, les salpes forment néanmoins au début de leur existence des chaines de plusieurs mètres qui finissent par se désolidariser.                           Photo Hervé Lichtfouse

 

 

 Au milieu des salpes, nous dérivons en laissant l'azote s'échapper en bulles d'argent se dilatant pour exploser en surface. Décompression terminée, retour sur le Taormina pour finir madeleines et chocolat, bienvenus sous le vent glacé.

 

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                 Edgar fait surface après la plongée dans une mer agitée, en attente d'être récupéré. Photo Gilles Froment

 

 

g3                 Lorsque les conditions mété sont difficiles, le rôle de la sécurité de surface est prépondérant. A des qualités de bon pilote doit s'ajouter l'expérience d'un bon marin.                  photo Gilles Froment.

 

 

 

 

 

Rentré au port, il reste encore 2 épreuves: s'extraire du néoprène et offrir sa peau nue au courant d'air gelé ( et là on bat des records de vitesse pour se changer !) et annoncer à David et Alexandre que les baptêmes de plongée promis sont annulés, du fait des conditions météo.

 

 

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                 Stéphane et Gilles s'équipe sous le mistral glacé.                    Photo Françoise Lichtfouse

 

 

 

 

Partie remise à des jours meilleurs, bien entendu. Après le repas, direction Lyon avec de belles images pleins la tête.

 

 

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                       Jolie lumière sur la plage de Sylvabelle, en fin d'après midi....              photo Stéphane Simonet

 

 

 

Et derrière nous le mistral s'est tu, la Méditerranée est redevenue bleue et calme, cette fois on se croirait dans la chanson de Trénet....  http://www.youtube.com/watch?v=fd_nopTFuZA

 

Quelques données techniques:    

 

Coût pour le club : 644 euros

Coût pour chaque adhérent: environ 130 euros ( hors transport)

Hébergement: Les Heures Claires, CASC 

Restauration: Papa et Cie, sur le port de Cavalaire

Structure plongée: Eperlan club http://www.eperlan.fr/ 

 

 

 

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                       La sirène de Cavalaire, pensive sous un ciel bleu.                photo Stéphane Simonet

 

 

Merci au CASC pour la mise à disposition du local de stockage, bien utile pour faire sécher les combinaisons, ainsi qu'à Pierre et Françoise Bringolet pour leur accueil.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 19:42

Thibaut, médecin hyperbare 

 

 

 

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                             L'ASSP compte un médecin hyperbare de plus !       photo Pierre-Louis Tassa

 

 

 

Thibaut Royon vient de réussir sa spécialisation en médecine hyperbare, et mérite donc bien un petit article dans notre blog. Entre 2 sorties, il continue de se former et devient donc spécialiste du caisson, où j'espère nous n'irons jamais le voir !

 

 

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                  un caisson de recompression thérapeutique                 source internet

 

 

Outre les accidents de plongée, le caisson est également un outil thérapeutique pour d'autres pathologies ( ça y est, je cause comme un toubib....) comme les intoxications au monoxide de carbone, les brûlures, certaines plaies, la gangrène ou bien le mal aigü des montagnes.

 

 

Bref, l'éventail est large. Mais vous pourrez lui en demander plus la prochaine fois que vous le croiserez.

 

Et donc avec Edgar, nous disposons désormais de notre "staff" médical, sans oubliez 2 ou 3 moniteurs de secourisme toujours opérationnels ( et quelques pompiers qui n'ont quand même pas tout oublié.....)

 

Un maitre-mot : la SE-CU-RI-TE !

 

Encore bravo Thibaut pour le travail fourni, et à bientôt au bord de l'eau !

 

 

 

plongee-caisson hyperbarre

                     source internet

 

Le secrétaire

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 14:49
Compte rendu du week-end du 4 au 6 octobre 2013, Plan B, à Bormes les Mimosas
 
 
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                    Une palanquée en descente dans le bleu, photographiée par Gilles Froment.
 
 
 
Participants : Sylvain et Joëlle Dupuy, Thierry Mourice, Arielle Cuzin, Hervé Lichtfouse, Gilles Froment, Edgar Royon, Florence Royon, Thibaut Royon, Stéphane Simonet, Olivier Thévenon, Maryline Gueydon
 
Accompagnateurs : Monique Royon, Sébastien Beauquis, Julie Eyraud, Agathe , Isabelle Froment
 
 
Tout commença par un coup de téléphone, un après midi : le séjour tant attendu sur Porquerolles, désormais classique, venait de s’évaporer à l’horizon, dispersé par quelques mauvaises rafales de vent soufflées par un djinn méphitique…Branle bas de combat, activation du réseau, les téléphones chauffent pour sauver un week end moribond avant d’avoir commencé…C’était sans compter la pugnacité du GO, qui, bien que l’esprit préoccupé par quelques formalités administratives et professionnelles, su trouver hôtel et club de plongée disponibles en quelques heures…Porquerolles resta donc un relief sur l’horizon, c’est à Bormes et face aux Iles que nous débarquâmes en force…
 
 
Départ 6h 00 de Lyon, ou presque, pas tout à fait endormis mais pas encore réveillés, du sable plein les yeux ( un peu bouffis, les yeux ) pour rallier Bormes les Mimosas. 6 heures plus tard, les yeux grands ouverts, caféïnés et pleins d’ardeur, nous vérifions l’adage bien connu : « horizon pas net, reste à la buvette ». Sur l’échelle de Mr Beaufort ( le météorologue, pas le fromager ), le ventilateur s’est emballé à force 7, rafale 8. Un coup d’œil au port suffit à se rendre compte que sortir en mer n’est pas envisageable….
 
 
 
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                   Thierry, Olivier et Isabelle prennent la mesure des éléments.... ça souffle !      photo Gilles Froment
 
 
 
 Seuls quelques kites surfers et autres windsurfers aguerris bravent les rouleaux qui déferlent sur la plage. La capitainerie choisit d’ailleurs de condamner l’accès aux bassins, il paraît que la mer passe par dessus la digue…. Bien sur, nous allons jeter un coup d’œil… Rapidement les voitures sont rincées à l’eau de mer, c’est donc bien vrai…..Les pendilles des bateaux sont doublées, les aussières renforcées et malgré cela les voiliers de 15 m s’agitent dans le port comme des glaçons dans un verre de mojito agrippé par un parkinsonien…
 
 
 
 
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                    La digue peine à stopper les vagues, et derrière on sent les embruns.... Photo Gilles Froment     
 
 
 
Sur la jetée, ça mouille….. La mer est grise et sale : en colère, elle a pris la « peau du diable », agacée par un vent que plus rien n’arrête… Ambiance tempête pour ce vendredi après midi….. Au club AquaBormes, qui doit nous embarquer pour plonger, l’ambiance reste relaxe : «  ça va tomber dans la nuit, demain on sort ». En essuyant le sel déposé par les embruns sur mes lunettes, j’ai comme un doute…  
 
A défaut d’immersion, c’est dans le vieux village de Bormes que nous partons en exploration. Le jour s’enfuit en toute discrétion, et dans les ruelles du vieux village, on se laisse prendre au charme des vieilles pierres… Un porche, un passage sous voûte, quelques marches usées à force de pas nonchalants et on bascule dans une ambiance moyenâgeuse, décalée, presque hors du temps…
 
 
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            Douce errance dans le vieux village, où les vieilles pierres dégagent des ondes positives.... Photo Stéphane Simonet
 
 
 
 Des lumières chaudes courent sur les pierres taillées, des halos incertains embrassent les frondaisons, le charme est certain….
 
 
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                   Une terrasse de restaurant inédite sous un porche chaleureux        photo Stéphane Simonet 
 
 
 
Et puis le numérique reprend ses droits, des rumeurs électroniques circulent, des bruits de SMS emplissent l’air, il y a tout à coup comme une poussée de tension, l’air s’épaissit, quelque chose tourne sans vouloir se poser entre les murs de Bormes… Comme chantait un certain Jean-Jacques G.: « il y avait quelque chose dans l'air, quelque chose de bizarre... »
 
 
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                 Pas de golf clair pour une mer aux reflets d'argent cette fin de journée là......   photo Gilles Froment
 
 
 
Au loin, la mer est blanche de rage, ça ne s’arrange pas…. Pourrons nous plonger ? Rien n’est moins sur…
On verra demain. Direction l’hôtel, où les messages et autres textos se mettent à gaver les iphones, s’étant enfin décidés à atterrir après avoir errer dans les limbes de la grande Toile… C’est officiel, avéré, vérifié, recoupé : notre président devient lieutenant, il va devoir coudre un barrette de plus sur son kermel ! Tout émus le bougre ! on le sent vaciller un instant, avant de se reprendre : le champagne devra couler, c’est dit !
 
Pour l’heure, repas à l’hôtel de la plage, excellent d’ailleurs, et hop, tout le monde au dodo, non sans avoir vidé une « coupette » à la santé du nouveau galonné.
 
Dans la nuit, les éclairs illuminent nos chambres, et c’est un déluge que n’aurait pas renié Noé qui s’abat sur la côte… Autant dire que je n’y crois plus, a t on un jeu de tarots quelque part… ? La malchance s’acharne, ce djinn doit être puissant et soutenu par quelque engeance infernale, adieu plongée, bonjour ciré…..
 
Et puis, sans y croire vraiment, le réveil à 7h nous lève face un événement inattendu : Eole s’est calmé, le ciel est gris mais apaisé, toutes ses larmes ont coulé cette nuit, diluant la colère de Neptune. Le patron du club, ignorant donc les prévisions des ordinateurs surpuissants et les modèles mathématiques compliqués de Météo France, avait raison : aujourd’hui nous serons en mer….
 
 
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                ... à bord de l'Arsinoé, catamaran confortable où 40 plongeurs cohabitent sans stress....Photo Edgar Royon
 
 
 
Direction Port-Cros. Bien sur, il y a encore une houle résiduelle et durant le trajet certains regrettent cette troisième tartine ou ce jus d’orange un peu trop acide pris au petit déjeuner… D’autant que le passage entre Héliopolis et la tour génoise de Port Man s’avère remuant.
 
 
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                  Stéphane, Maryline et Sylvain pendant le trajet vers Port-Cros     Photo Gilles Froment
 
 
L’Arsinoé s’immobilise derrière la Gabinière, sur une face que nous n’avons pas l’habitude d’explorer. Détendeur en bouche et caisson étanche de l’APN pris sans conviction, nous redoutons l’immersion dans une eau de la même couleur que notre café au lait du matin…
 
 
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                   Tête à tête avec une girelle, dés la mise à l'eau.Son nom vient du mot provençal "gyr" qui signifie "tournoiement". C'est dire si ce poisson est véloce.... et peu facile à cadrer !      photo Stéphane Simonet
 
 
 
Un pas avant au dessus de la surface, laisser la gravité faire le reste, et…. Du bleu ! improbable, transparent, clair, celui des grands jours, celui qui permet de deviner les barracudas sous l’écume…
 
 
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                L'Ilot de la Gabinière, vu de Port-Cros: un spot célèbre !      source internet 
 
 
 
Pour l’heure, ce sont mérous et corbs qui nous accueillent sur le fond. Plutôt rares et discrets d’habitude, ces poissons magnifiques sont ici en nombre et peu farouches ; On peut s’en approcher sans trop de difficultés pour admirer les reflets mordorés courant sur leurs écailles.
 
 
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                   Plongée d'exception, les corbs se faisant rares d'habitude. on ne peut espérer les voir finalement que dans les réserves, où ils fréquentent la zone 0 à 30 m. L'hiver, ils descendent plus bas, jusqu'à 180 m.    Photo Stéphane SImonet
 
 
 
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                  la robe couleur bronze des adultes est splendide. les juvéniles, eux présentent des nageoires pelviennes surdimensionnées d'un noir corbeau, d'où le nom de ce poisson.                  Photo Stéphane Simonet
 
 
 
Superbe surprise pour cette première plongée, que Maryline conclura par un magnifique envoi de sac palier au dévidoir.
 
 
 
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                  Maryline en apesanteur au dessus de l'herbier de posidonies       photo Stéphane Simonet 
 
 
 
 
 
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                    Retour à bord d'Arsinoé pour Edgar, aidé par Isabelle, le marin du bord, efficace....  photo Gilles Froment
 
 
 
L’après-midi, retour à Port-Cros. Arielle, déterminée, décide malgré le mal de mer du matin de retenter la traversée, aidée dans son entreprise par la pharmacopée moderne, qui est sensée rendre calmes les flots les plus tumultueux. Direction la pointe de la galère, éperon rocheux se prolongeant sous la mer jusque vers 35 m environ. Les palanqués sont légèrement remaniées, et sitôt les consignes données par Sylvain, nous sautons dans une eau…. Saturée de méduses ! il y en a pour tous les goûts, des petites, des grosses, des violettes, des brunes, vivantes ou en partie grignotées par les poissons. Sur l’arrête, le courant est fort et pousse toute cette gelée vivante vers le large. Accrochés d’une main à la roche, tenant le caisson dans l’autre, nous tentons de photographier et filmer cette dérive organique, que des mulets énormes traversent sans hésiter. Après 2 ou 3 minutes, il est temps de sonder vers le fond, sans dépasser les 30 m fixés par notre DP.
 
 
 
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                  Sans phare, toutes ces couleurs resteraient nimbées de bleu, et on passerait à côté sans profiter du spectacle. Sous l'eau la lumière naturelle est réfléchie (une partie est renvoyée par la surface, qui agit comme un miroir), réfractée (le rayon lumineux change d'angle à l'interface air/eau), absorbée (son intensité diminue car son énergie est transformée en chaleur) et enfin diffusée ( par les particules en suspension ). Ainsi à 20 m de profondeur, il ne subsiste que 7% environ de la lumière du jour... Et comme les couleurs aux longueurs d'ondes élevées ( Rouge, jaune etc ) disparaissent en premier, on ne voit, sans phare, que du bleu........                            photo Stéphane Simonet
 
 
 
 
L’eau est plus chargée que le matin est la lumière plus diffuse, et très vite le bleu prend le dessus. Heureusement, nous sommes bien équipés niveau éclairage, et nous réanimons très vite les rouges, les jaunes, les violets et les mauves des concrétions du tombant.
 
 
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                 Gilles illumine une gorgone, ravivant sa couleur pourpre.          photo Stéphane Simonet
 
 
 
Pour qui sait regarder, le spectacle est magnifique, tellement la roche est saturée de couleurs. Très vite un chapon énorme se laisse débusquer et photographier, bientôt suivi par un second.
 
 
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                  Gare à l'épine dorsale de cette rascasse, venimeuse à souhait !           photo Stéphane Simonet
 
 
 Vient ensuite le tour des nudibranches, des gorgones, et des mérous. Les secondes défilent vite, se transformant en minute toujours trop brèves.
 
 
 
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                  Cette hervia processionnaire ne mesure que 2 ou 3 cm, mais n'échappa pas à l'objectif d'Hervé Lichtfouse
 
 
 
 
 
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                 Les mérous furent nos compagnons à chaque plongée. celui-ci, peu farouche se laissa tirer le portrait par Hervé. 
 
 
 
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                   Voici une porcelaine, mollusque nocturne et rarissime, donc protégé. Elle fut débusquée par Gilles qui nous offre ainsi ce cliché. La "fleur" visible au dessus à droite pourrait être en fait un ver appelé myxicola aesthetica.... 
 
 
 
 
Il faut perdre de la profondeur et se rapprocher de la surface : sortant de l’abri du tombant, le courant nous cueille comme les méduses de tout à l’heure. Il faut forcer sur les palmes pour progresser. Soudain, un éclair dans un ciel bleu nuit, c’est le premier barracudas qui passe au dessus de nous, noyé dans nos bulles. De nouveau, dans la zone de décompression, c’est le « méduse run ». Heureusement que la plupart ne chasse pas, les longs filaments bardés de cellules urticantes ne sont pas déployés… Gilles en profite pour envoyer son sac palier, histoire de se faire repérer par la sécurité de surface. Après 3 minutes réglementaires de dé saturation imposée par l’OSTC et autre Némo Excel, surface...
 
Et retour au bateau à travers les méduses, sans problème. Sérieux, le club récupère nos paramètres et renseigne pour nous les feuilles de palanqués. Sitôt les blocs posés et les palmes ôtées, c’est la ruée sur les madeleines de Thierry et les m&m’s de Maryline. Edgar, grand amateur de douceur pure beurre, savoure en fin gourmet le gâteau favori du Marcel le plus célèbre de la littérature, sous l’œil amusé de Thibaut et Florence, sourire radieux et regard d’azur.
 
 
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                  Florence, ravie de sa reprise d'activité, dans les bras de son frère     photo Stéphane Simonet
 
 
 
Très belle journée, inespérée tant la météo de la veille laisser inaugurer un retour anticipé en Rhône Alpes.
 
 
 
 
 Quelques images qui bougent, souvenirs de cette sortie....
 
 
 
 
 
 
 
Après le repas, toujours succulent, chacun papote un peu avant de rejoindre Morphée pour un repos régénérateur.
 
 
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                   L'hôtel de la plage, à 300 m du port, fut notre base arrière pour ce WE.   photo Edgar Royon 
 
 
 
Dimanche matin, c’est à 7h 15 que nous nous retrouvons au petit déjeuner, car nous partons tôt pour échapper à la foule : RDV au local du club pour 8h, départ dans la foulée pour …Port-Cros, jamais 2 sans 3. Traversée zen, la mer s’est calmée et la chimie fonctionne bien….. C’est sur la pointe du vaisseau que nous faisons nos canards, pour cette dernière plongée du séjour. Après quelques essais subaquatico photographico artistico collectif ( plus communément appelé « photo de groupe » ) dirigés par Sylvain et Olivier, nous prenons nos palmes à nos cous pour rejoindre le tombant.
 
 
montage 1                  Ok pour tout le monde, Florence en haut à gauche et Sylvain en bas à droite, le reste de la palanquée suit.... Photos Hervé Lichtfouse 
 
 
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                     Ce mérou semblait nous attendre, posé sur le sable blanc..... après quelques flahs d'Hervé, il est allé finir sa sieste ailleur..... 
 
 
 A – 38 m, à la jonction de la roche et du sable, nous découvrons une superbe nacre fichée dans le substrat. Les poissons sont légions, les mérous présents. La visibilité est telle que du fond on embrasse du regard le tombant et les plongeurs évoluant dessus….qui ne remarquent d’ailleurs pas le banc de barracudas qui dansent au-dessus d’eux…
 
 
 
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                  Il faut parfois lever la tête pour appercevoir les barracudas, souvent tournant au sommet des roches.       photo Gilles Froment
 
 
 
Ce n’est d’ailleurs que plus tard, le fond abandonné, que je tomberai dans la spirale des bécunes, au détour d’une tête de roche, entre la mi profondeur et le palier.
 
Certains, plus bas, à 40 m, auront une vision plus morbide : le cadavre d’un dauphin, blafard, couché sur le sable. De l’animal rieur symbole du grand bleu, il ne reste rien…
 
 
 
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                    Cette éponge bleue ou Oscarella Lobularis se rencontre jusqu'à 30 m de profondeur.  Photo Gilles Froment 
 
 
 
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                     Bouquet d'anémones jaunes encroutantes, d'éponges épineuses orange et d'oscarella tirant sur le violet.  photo Stéphane Simonet
 
 
Derniers paliers, dernières bulles expirées, dernier clichés : il faut franchir la surface et regagner l’Arsinoé, histoire de vérifier s’il ne reste pas quelques madeleines au fond du sac…
 
 
 
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                    Photo de groupe désormais classique,tout le monde a le sourire..... Photo Aquaborme ( Isabelle)
 
 
 
 
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Exit donc Porquerolles pour cette fois, nous y retournons, c’est certain, dans un autre format sans doute. Mais nos pas retournerons aussi sous les mimosas de Bormes, pour se perdre dans le vieux village au crépuscule et retrouver la sympathique équipe d’AquaBormes. Cette sortie fut sauvée de justesse, sur le fil de rasoir de la météo et autres mauvaises blagues, mais parfois, le hasard est heureux….
 
 
 
carte-portcros
 
 
 
 
Quelques données techniques :
 
Club de plongée : AquaBormes        http://aquabormes.fr/
 
Hébergement : L’Hôtel de la plage      http://www.hotelbormes.com/ 
 
Coût par personne : 150 euros ( hors transport )

Coût pour l’ASSP Plongée : environ 1000 euros
 
Organisateur : Sylvain Dupuy
 
 
 
pele mele 
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22 septembre 2013 7 22 /09 /septembre /2013 19:04
Compte rendu de la sortie lacustre le 21 septembre 2013
 
 
participants: Maryline Gueydon, Edgar Royon, Gilles Froment, Thierry Mourice, Stéphane, Geneviève et Alexandre Simonet
 
 
 
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                          Thierry, Edgar et Stéphane au départ.
 
 
 Toutes les images sont de Gilles Froment    
 
Concours photo le 19, entrainement en fosse le 20, et sortie lac le 21: La saison démarre fort ! Quand on aime, on compte pas ( et la sortie sur Porquerolles est dans 11 jours, le secrétaire a un peu de mal à suivre.....). Bref, Stéphane avait décidé de convier les adhérents à découvrir les charmes de la plongée lacustre, et ce fut à priori réussi: soleil, eau claire, poissons au RDV et bonne ambiance, madeleines comprises......
 
 
A 10h 30 ce matin là,   le groupe se retrouve au port de Chindrieux, et on ne passe pas inaperçu: Remorque bourrée de matériel, kayak bi place pour la sécurité, chariot pour transporter les blocs, matériel d'oxygénothérapie à portée de main, banderole aux couleurs du club...... l'ASSP annexe la petite plage au bout du tombant !
 
Le soleil a déchiré les nuages et la brume matinale, la température extérieure est douce, les conditions sont idéales pour attaquer le briefing, au cours duquel seront abordés:
 
- la présentation du site
- les particularités du milieu: difficultés de stabilisation, lestage à revoir, conduite à tenir en cas de givrage du détendeur, obscurité, tout y passe !
- constitution des palanqués et paramètres de plongée
 
 
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                Public attentif pour un DP pointilleux déclinant les subtilités de la plongée en lac....
 
 
 
Le temps de mettre la sécurité de surface à l'eau et de vérifier l'ensemble du matériel, c'est vers midi que nous filons à l'eau.
 
 
 
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                   La sécurité de surface est parée, les plongeurs peuvent y aller....
 
 
 
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              Une bouée de surface signale la présence des plongeurs aux embarcations qui naviguent en surface. En cas de problème, le kayak offre un point d'appui au plongeur, et permet son remorquage rapide vers la plage.
 
 
 
 
Geneviève et Alexandre, sur le kayak, surveilleront les bulles d'Edgar et Gilles, les premiers à s'élancer pour une exploration de la partie supérieure du tombant, bientôt suivi par Stéphane, Maryline et Thierry.
 
 
 
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                 Autre intéret du kayak: pourvoir surveiller la face cachée du tombant ou évoluent les plongeurs. De la plage, un plongeur en difficulté perçant la surface est invisible.....
 
 
 
Pour elle, c'est un peu une première, donc profondeur limitée, et surtout travail sur la stabilisation en eau douce.
 
 
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                   Maryline et Thierry, en binôme pour la seconde plongée.
 
 
 Elle s'en sort plutôt bien, donc après le passage rituel "au frigo" vers - 13 m, j'en profite pour la poser sur un bloc vers - 10 m, et lui fait le signe conventionnel "regarde": je saisi son 2ème étage octopus, appuie franchement sur le surpresseur et en quelques secondes, ce qui devait arriver... arrive ! débit continu causé par le givrage du détendeur..... je lui montre qu'on peut néanmoins respirer dessus bien que cela ne soit pas agréable, puis ferme le robinet alimentant le détendeur en débit constant. Gros yeux de Madame qui pense ne plus  pouvoir respirer .... Alors qu'elle ventile sur un détendeur indépendant ! Rassurée par la continuité de son alimentation en air, je peux réouvrir le robinet du détendeur parti en vrille..... J'en profite pour lui faire constater qu'en à peine 20 secondes, elle est passée de 170 à 100 bars.... Oups ! ça va vite....
 
Thierry a tout filmé, et nous rentrons vers la plage, au milieu des perches et autres bancs de petits poissons: ce n'est pas la Gabinière ( J-11 jours) mais c'est bien aussi, d'autant que dans l'eau claire, nous en profitons un maximum et prenons notre temps pour rentrer.
 
 
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                 Abondance de poissons en banc compact entre 0 et 10 m, devant la plage.
 
 
 
 
Pour avoir un apperçu des poissons du lac, voici un site intéressant: http://www.cpalb.fr/-les-poissons-du-lac .
 
 
 
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                      une perche au milieu de l'herbier.
 
 
Superbe plongée pour Edgar et Gilles, qui ont flirté avec l'obscurité des profondeurs vers - 30 m, profitant du tombant grâce au soleil et à l'eau claire.
 
 
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                Edgar, de retour du fond, au palier dans l'eau couleur émeraude.
 
 
 
Après un rapide casse-croute, café et madeleines ( sans oublier une petite sieste réglementaire ) c'est reparti !
 
 
 
 En bonus, quelques images tournées par Gilles lors des plongées de cette sortie et de celle du 9 septembre dernier.
 
 
 
 
 
 
Edgar et Gilles assure la sécurité avant de repartir ensemble, et Edgar en profite pour tester son gilet Pro-System, Thierry et Maryline s'engagent en binôme, avec Maryline en conduite de palanquée, et quand à moi je repars avec Geneviève en explo.
 
 
 
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                Stéphane et Geneviève, après une belle immersion.
 
 
Nous resterons 40 minutes dans 10 mètres d'eau pour profiter de la flore et de la faune abondante en cette saison ( les écrevisses sont vigoureuses....). Ensuite, première plongée en lac pour Alexandre, qui fera son baptème en milieu lacustre grâce au pack enfant.
 
paramètres
Une journée bien remplie, dans une ambiance sympathique mais toujours dans le soucis de la sécurité. Voila qui pourrait être la conclusion de cette sortie au lac du Bourget !
 
 
 
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22 septembre 2013 7 22 /09 /septembre /2013 18:38

Compte rendu de la participation de l'ASSP Plongée au concours photo de Chamagnieu, 19 septembre 2013

 

 

Participants: Gilles Froment, Hervé Lichtfouse, Stéphane Simonet

 

Pour cette 3ème participation ( hé oui le temps passe vite ), nous avions décidé de concourir de nuit, afin de tenter d'obtenir des clichés originaux, histoire de se démarquer des autres candidats.... Bien sur, nous aurions pu trouver de l'eau claire, mais fatalement, c'est dans la touille que nous avons passé une partie de nuit.... Eau trouble, chargée de suspension, mais heureusement chaude ( 22°C ) entre la surface et le fond...... Fond où nous n'avons pas trainé, car l'eau y était par contre vraiment froide et la visibilité nulle....

 

Enfin, avec le pire nous avons fait au mieux, voici quelques images pour vous illustrer l'ambiance.....

 

 

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                 Gilles, Stéphane et Hervé encore vaillants avant le plouf.              photo Marc Peuvel

 

 

 

 

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                    Chamagnieu by night                photo Hervé Lichtfouse

 

 

 

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                 Une fois dans l'eau, la situation est claire: l'eaune l'est pas !               photo Hervé Lichtfouse

 

 

 

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                Et pourtant, avec un peu de lumière, de la patience et de la technique, Hervé immortalisera cette perche soleil. 

 

 

 

 

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                 Cet esturgeon, dérangé en début de plongée, ne repointera pas son museau.     Photo Stéphane Simonet

 

 

 

 

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                 Il y a une catégorie macro dans le concours, alors on traque les petites bêtes !  ici une écrevisse mitraillée, en cherchant le meilleur angle pour le phare....                   Photo Stéphane Simonet

 

 

 

 

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                   Toujours en macro, ce petit poisson perdu entre les branches d'un arbre mort.....   photo Stéphane Simonet    

 

 

 

 

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                  La nuit certains poissons dorment aussi...... Photo Hervé Lichtfouse

 

 

 

 

 

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                  Comme il fallait une photo d'ambiance, voici une image quelque peu fantomatique.....  par Stéphane Simonet.

 

 

Une fois sorti de l'eau vers 22h 30, il faut encore ranger le matériel, trier les photos, et choisir 6 clichés "présentables". Bref c'est vers 1 heure du matin  que nos têtes touchèrent l'oreiller cette nuit là.....

 

on verra si nos images nocturnes éblouiront le jury !!

 

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22 septembre 2013 7 22 /09 /septembre /2013 18:04

CR de la plongée en lac du 9 septembre 2013, au lac du Bourget

 

Participants : Gilles Froment, Stéphane Simonet

 

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                   On ne se lasse pas du lac du Bouget, coincé entre les montagnes....

 

 

Finies les eaux transparentes de la Croix-Valmer (du moins jusqu’à la prochaine fois ), il est temps de retrouver le vêtement étanche, les recycleurs et les eaux sombres de nos lacs préférés et de nos siphons favoris. Pour cette plongée de reprise, après avoir hésité entre une source près d’Artemare et le lac du Bourget, c’est bien sur le tombant de Chindrieux que se déroula cette plongée de reprise…..

 

 

Toutes les images sont de Gilles Froment.

 

 

Comme d’habitude, ça commence chaudement… Par cette belle après midi, de charmantes donzelles bronzent sur la petite plage qui nous sert de mise à l’eau….

 

 

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                            La fraicheur à portée de main, ou de palme.....

 

 

Mais nous sommes déjà habillés de nos sous-vêtements en polaire, et prêts à sauter dans nos étanches. Malgré l’ombre des arbres qui nous dissimule en partie du soleil, il faut rapidement fermer les combinaisons, capeler les scaphandres et rejoindre l’eau…. Qui, à 21°C, offre peu de fraîcheur…. Ajuster les instruments, clamper les relais, vérifier les cellules…. Bref, nous pataugeons depuis un moment et l’hyperthermie guette…. Et Gilles semble avoir plus chaud que moi. Il peine à trouver la bonne position de son recycleur latéral, et s’essouffle vite… il décide donc de partir en circuit ouvert sur son bi dorsal, pour trouver en profondeur de l’eau plus froide, pour récupérer et gérer son circuit.

 

 

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               Avant de partir vers le fond, un palmage pour aller fixer la bouée de balisage s'impose. Et il fait chaud.... 

 

 

 

 

Nous voilà parti, dans une véritable soupe. Vers – 4 m, j’attache le dévidoir sur une souche d’arbre mort, afin d’assurer la bouée de surface réglementaire qui signale notre présence aux embarcations qui sillonnent le plan d’eau. Nous progressons vers le tombant et trouvons la thermocline vers – 13 m… Mais Gilles n’arrête pas d’alterner entre ses détendeurs et son embout de recycleur…. Il me fait de signe de continuer piano sur le tombant. Je glisse vers – 22 m, et Gilles reste quelques m au dessus… Je remonte à sa hauteur : il m’indique qu’il ne descendra pas plus bas, apparemment quelque chose cloche sur le Joki…

 

 

m-CCR

                                  Sur ce schéma de principe, on voit que l'air expiré passe par une cartouche de chaux pour être débarrassé du CO2. Manuellement, le plongeur doit injecter de l'oxygène pour compenser la consommation par le métabolisme.

 

 

 

Bon.

 

Il gère la situation, je décide de rester à proximité, sans trop m’éloigner toutefois. Je le suis un moment puis me laisse glisser de quelques mètres vers la nuit du tombant, attiré inextricablement par l’obscurité. Vers le fond, c’est l’abysse, la nuit lacustre que mon phare à leds peine à déchirer. En levant la tête, j’aperçois celui de Gilles, au dessus de moi, qui progresse calmement. Nous sommes en contact par lumière interposée….. Je décide néanmoins de remonter à son niveau de profondeur, pour ne pas le laisser seul avec son recycleur en défaut. Nous nous retrouvons dans la zone des 20 m, et continuons plein sud, le long du tombant. Au moment de faire demi-tour, vers 12 m de fond, chassés par le froid qui a fini par gagner, nous nous retrouvons au beau milieu d’un banc de petits poissons qui virevoltent autour de nous : ce n’est pas la Gabinière ou le Togo, mais ça vaut le coup d’œil !

 

Vers la plage, je retrouve le dévidoir et le récupère pendant que Gilles persévère sur sa boucle : machine décapelée, il teste différentes positions respiratoires. Cela ne semble pas améliorer sa ventilation…. Ce n’est que plus tard, sur la plage, que nous identifierons le problème, une fois que j’aurais, à mon tour, respiré sur le recycleur latéral ( pour en savoir plus sur le Joki, voir http://plongeesouterraine.oldiblog.com/?page=articles&rub=203602 ). A peine quelques ventilations et le malaise me gagne : sensation de soif d’air, bouffée de chaleur… c’est l’hypercapnie !!! La chaux, utilisée pour piéger le CO2 est dégradée et ne joue plus son rôle de filtre…. Conservée depuis trop longtemps, elle doit être périmée…..

 

 

hypercapnie

                   On voit que l'hypercapnie est un accident arrivant en tête des soucis en recycleur... Ici, il s'agit de statistiques de la Marine Nationale: leurs plongeurs font pas mal d'efforts en immersion, contrairement au plongeur loisir.... Quoi qu'il en soit, vigilance sur la chaux.....

 

 

 

Comment diable Gilles a-t-il pu faire une partie de sa plongée avec un recycleur ….Qui ne recycle plus grand-chose ?! Flegme et métier, sans doute……

 

 

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                    Après cette plongée épique, un rafraichissement au bar du port s'avérait indispensable.

 

 

La prochaine plongée se fera avec un épurant neuf et fiable…. D’autant que nous devrions être sous terre, il vaut donc mieux éviter ce genre de blague… Et bien évidemment, on vous racontera……

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8 août 2013 4 08 /08 /août /2013 09:34
 
Portfolio Croix Valmer, séjour juillet 2013
 
xv-2013 7403
                    Le cap Lardier, plein est, visible depuis les Heures Claires, reste un passage obligé pour les ballades, tant   terrestres que subaquatiques.
 
 
Certaines destinations tiennent leurs promesses.
En ce 7èmemois de l’année 2013, notre portion de littoral varois préféré sut tenir son rang, sans doute aidé par la bienveillance d’Eole et de Poséidon réunis. Une mer tranquille et chaude, une bise semblable à une caresse, et au loin des Iles d’Or nimbées de brume, voilà ce que furent nos cadeaux quotidiens. Pour 2 plongeurs «  héliumisés » et passionnés, le mot paradis vient immédiatement à l’esprit.
 
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                Féérie de couleurs par 54 m de fond. Sur l'épave du Togo, à 2 km à peine de notre belle maison, la mer a paré le vieux cargo d'éponges, de concrétions de toutes les teintes, offrant un spectacle toujours éblouissant. 
 
sauf mention contraire, toutes les photos sont de l'auteur.

carte-spots-plongee-cavalaire
                    les sites de plongée ne manquent pas entre Cavalaire et le cap Camarat.
 
 
 
 
 
Voici donc quelques images de notre séjour aux Heures Claires qui ne porta jamais aussi bien son nom. Cette année, équipés de près de 500 kg de bouteilles, détendeurs, lyre de transfert, propulseurs et autre compresseur, nous avions décidé d’aller un peu plus loin sous la surface, de découvrir d’autres sites de plongée, de lever un coin de voile sur l’inconnu…. Plus bas que nos caissons d’appareils photo ne peuvent descendre, aussi certaines visions ne resteront que dans nos mémoires, nettes et claires grâce aux mélanges à base d’hélium élaborés patiemment par Gilles.
 
pele mele1
                  la plongée aux mélanges ne s'improvise pas. Après avoir programmé les ordinateurs et édité des tables de secours, il faut préparer les mélanges ( ici du trimix 14 % d'oxygène et 54 % d'hélium pour le fond, du nitrox 32 à partir de 40 m pour la remontée et de l'oxygène pur pour finir la décompression) et s'équiper. Malgré la chaleur en surface, plusieurs couches de néoprène s'avèrent indispensables pour séjourner même brièvement au-delà de 65 m. Charger tout ce matériel, localiser le site de plongée et le baliser est déjà une aventure !               photos Gilles Froment   
 
Ainsi, le tombant de « mémé », surnommé ainsi parce qu’une monitrice d’âge respectable le visitait déjà en respirant l’air du bon Dieu (la partie supérieure, qui démarre néanmoins vers 60 m…) me fut offert par 2 fois…. Plongées toujours trop courtes, le chrono tourne toujours trop vite au fond, malgré le loco plongeur qui nous emmène sans effort de rocher en gorgone, d‘un nuage d’anthias mauves à un oursin melon…
 
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                   le propulseur, visible derrière Gilles sur la photo, est plus qu'un équipement de confort. En tractant le plongeur sans effort, il limite la consommation et le risque d'essoufflement en plongée profonde. Moins de gaz consommé, donc moins de gaz dissous donc moins de gaz à éliminer au palier !  Ainsi nous disposons d'une marge de sécurité confortable lors des paliers de décompression.
 
 
 12 minutes par 80 m de profondeur, sans narcose, face au tombant vertical qui sonde dans le bleu… et de longues minutes de palier pour rêver….
 
 
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          Mais il faut pourtant bien sacrifier au rituel systématique de la décompression. Pour 12 minutes passées à 80 m, notre premier palier débute à - 45 m. Il sera suivi de bien d'autres jusqu'à - 6m où nous resterons 27 minutes sous oxygène. Pour une plongée 1h 20, c'est donc presque 1 heure qui sera dédiée à éliminer l'azote et l'hélium dissous dans notre organisme. Du temps pour rêver, dans le bleu....       photo Gilles Froment 
 
 
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                   Ce chapon compte sur son mimétisme pour échapper aux prédateurs et capturer ses proies, à l'affût. Attention à son épine dorsale, qui peut infliger une piqure très douloureuse à l'imprudent qui manipulerait ce poisson sans précaution. celui ci nous attendait pour prendre la pose, sur le côté babord du Togo.
 
xv-2013 7223                  Evoluer dans un nuage d'anthias mauves est toujours un plaisir, surtout lorsque l'on dispose d'un phare puissant pour raviver les couleurs, cachées dans le bleu de la mer. Sans lumière, les plongées sont sombres et mystérieuses, tout disparait dans une sorte de clair obscure....
 
Ce fut aussi la poupe du Togo, déchirée et tordue mais ressuscitée par la mer à 65 m de fond, à 300 m de notre épave magnifique, dont la splendeur valait bien une vidéo entière.
 
 
 
 
 
xv-2013 8438                     Un banc de sars en maraude, dans le bleu.      Photo Eric Berthelet   
 
         
 
xv-2013 7210               C'est la première fois que nous découvrrons cette gorgone dépigmentée ( albinos ?) sur l'avant tribord du Togo. Posée sur le sable à 54 m, elle attire à coup sur le regard du plongeur, qui découvrira juste derrière un morceau de mat brisé, recouvert lui de gorgones mauves plus traditionnelles....
 
Plus loin, la roche Hollande, oasis au milieu d’un désert de sable, réserve un spectacle inattendu, avec des dizaines de gorgonochéphales, éparpillés sur les branches des gorgones mauves. Un spectacle magnifique, à 67 m sous la surface…
Dans le même secteur, une roche oubliée dans le cahier d’enseignures et le GPS de Gilles nous attendait, par 63 m de profondeur. Il fallu descendre là pour apercevoir des langoustes en maraude.
 
 
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            Et voici donc "palinurus elephas", la langouste tant appréciée des gourmets. Nécrophage, elle se nourrit la nuit d'animaux en décomposition... Ses antennes sont des organes sensitifs indispensables à sa survie. on la trouve en méditerranée jusqu'à 150 m de profondeur.
 
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                    Auto portrait, à 60 et quelques m de profondeur. l'hélium permet de garder l'esprit clair, et de cadrer à peu près correctement les photos. Avec 54 % d'hélium dans le mélange respiré, on se trouve dans le même état de narcose qu'à 20 m de fond environ.... Et le mélange, moins dense, est plus facile à respirer !  Avantage trimix, donc, malgré une logistique plus lourde.
 
 
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                  Autre site de plongée, le Torpilleur 178, par 44 m de fond. Coulé volontairement en 1921 pour servir de but de tir pour la Marine, il repose non loin du Togo. Pas grand chose à voir de la carcasse en elle même, mais la  faune est bien présente, comme ectte éponge Aplysina aerophoba tapissant le plafond de la seule cabine encore intacte. 
 
xv-2013 7104             Sur les flancs du Torpilleur, voici Haliclona mediterranea, qu'on a longtemps cru endémique de la Méditerranée. en fait, on la trouve aussi dans l'atlantique nord.   
 
Mais il n’est pas toujours nécessaire de s’encombrer de scaphandres insoulevables, d’ordinateurs sophistiqués et de mélanges synthétiques pour découvrir les beautés sous-marines.
 
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               Preuve en est:  Entre 5 et 12 m de profondeur, à 60 m au nord ouest de la roche Fouras, au pied du cap Camarat, repose l'épave disloquée du Tell, un cargo de 76 m de long. Après s'être échoué 3 fois à Djidjelli, à l'embouchure du Rhône puis à Marseille et avoir éperonné un navire espagnol, il coula après 34 ans de service le 25 octobre 1913 par un fort vent d'est, en transportant des sacs de ciment. Bateau indispensable pour lui rendre visite, mais l'épave est facile à trouver, accessible même en apnée et visible de la surface.
 
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               Sur les ferrailles tordues, on peut dénicher de splendides nudibranches, comme cette Hervia processionnaire.Dépourvue de branchies, elle respire directement par la peau.
 
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                  Un peu plus profond, voici la doris géante, qui peut atteindre 15 cm. Menacée,  elle peut excréter de la base de ses branchies une toxine, la longifoline.  c'est la guerre chimique sous-marine ! 
       
xv-2013 8285                  Cette murène chassait en pleine eau, sur le sec du Lardier, avant de se réfugier dans une faille étroite. phare et caisson à bout de bras, la moitié du corps engagé sous la roche, la photo sous-marine se mérite !                                 image Eric Berthelet   
 
A quelques brasses de la plage, des poissons et d’autres créatures étonnantes vous attendent, impliquant seulement un équipement rudimentaire et un peu de perspicacité. Les heureux baptisés de cette saison, ou bien encore les futurs plongeurs en algues, pardon en herbes, peuvent en témoigner….
 
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                Entre une plongée profonde et une séance de gonflage, il y eu aussi une belle serie de baptêmes, voir de confirmations ! le pack enfant de l'ASSP permis en effet de faire découvrir l'activité aux plus jeunes, et pendant quelques matinées le local de stockage devint presque la base arrière d'une école de plongée ! impossible en effet sans cette structure de stocker autant d'équipement et de préparer ces plongées particulières. Et du coup,  la chance de bénéficier de ce cabanon presque sur le sable autorisa moults initiations !
 
xv-2013 7127               Evidemment, il faut parfois faire un peu attention pour éviter le contact rapproché (et urticant) de la Pélagia noctiluca: son nom vient de Pélagie, la déesse de la haute mer. Son diamètre peut atteindre 17 cm, et elle dispose de 4 bras qui sont en fait le prolongement de sa bouche. Tout autour du "chapeau", on trouve 8 longs filaments pouvant atteindre 40 cm. Bras et filaments sont urticants .... Elle serait lumineuse la nuit, mais je ne l'ai pas encore vérifié.... 
 
Ainsi c’est même une épave qui vous attend dans 4 m d’eau, un peu après Gigaro. Il suffit de suivre le chemin du littoral jusqu’à une petite crique, et là en vous immergeant de la plage, vous découvrirez un amoncellement bizarre de sacs….de ciment !
 
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                 Voilà ce qu'on peut découvrir en partant du bord, simplement équipé du trio "palmes masque et tuba", à quelques encablures de la plage de Gigaro. on sait peut de chose du pointu ou de la barque qui vint sombrer ici... Seuls les sacs de ciment forment une tache blanche et immaculée bien visible depuis la surface. un simple canard, et vous y êtes...
 
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                      Et là encore le pack enfant fit merveille, puisqu'il offrit après quelques plongées d'entraînement sa première épave à un plongeur junior ravi ! 
 
De la tartane en bois qui coula ici il y a longtemps, ne subsiste que son chargement…. En regardant bien, murène, poulpe et même cigale de mer se cachent au milieu des sacs immaculés….
 
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                  Cette petite murène peu farouche nous autorisa à jouer les paparazzis quelques instants avant de filer se réfugier dans une anfractuosité sombre et hors de portée.
 
 
 
 
Voila, la mer s’offre à qui sait demander sa main, avec respect. Que ce soit armé de la technologie la plus sophistiquée ou d’un simple tuba, il suffit d’observer et d’attendre. Et parfois la récompense arrive, comme ce poisson lune sur le pont du Togo ou un barracuda derrière le cap Lardier. Même aux milieux des posidonies, regardez bien, parfois……..

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                  .... On peut y découvrir quelque chose, comme cette nacre, fichée dans le sol. Attention, c'est une espèce protégée, on te touche qu'avec les yeux......         photo Gilles Froment.

Une fois de plus, merci ! Merci à tous ceux qui ont contribué, contribuent et contribueront un jour à sauvegarder ce site magnifique, face aux Iles….
 
 
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                  Les Heures Claires, vues de la mer au retour d'une plongée.
 
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              Impossible de vous parler de la Croix-Valmer sans évoquer le gecko, car il est partout ! Bien utile car il dévore les moustiques. Mais le véritable intéret de ce petit lézard, c'est sa faculté d'adhésion sur n'importe quel support ( même le verre le plus lisse ) et ce, dans toutes les positions ! En fait, il détient la plus grande capacité d'adhérence du règne animal !Rien que ça.... Un gecko de 50 gr résiste à une traction de 20 Newtons ( 2 kg pour les réfractaires à la physique ). Et avec un mouvement de patte toutes les 15 millisecondes, accrochez-vous pour le suivre ! on vient de percer le mystère: le bout de ses doigts est tapissés de sétules, équivalent à des poils de 100 microns, qui de divisent à leurs tours en spatules ( là, on passe à l'échelle du nanomètre....)  Rappellez vous vos cours de sciences, et les forces de Van Der Waals qui permettent la cohésion entre les molécules gràce aux déformations du nuage électronique.... Vous suivez ? Et bien le gecko utilise ces forces de liaison intermoléculaires gràces à ses spatules qui épousent la surface et permettent donc aux forces de Van Der Waals d'agir.... Des scientifiques planchent sur un adhésif révolutionnaire, basé sur ce principe.... 
 
 
 
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               Pour finir comme on a commencé, le cap Lardier à la tombée du jour.
 
 
 
Stéphane Simonet
 
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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 17:33

 

Rencontre avec Krszystof Starnawski

 

Prenez le temps de lire ces quelques lignes de l'ami Philippe, qui nous rapporte ici sa dernière rencontre avec un plongeur extraordinaire, au talent aussi grand que son nom est imprononçable. Oubliez vos repères, vos ordres de grandeur, vos profondeurs habituelles et vos durées d'immersion standard, ici tout est "au-delà" de tout......

 

Toutes les images sont de Philippe Moya.

 

 

un dernier mot avant de partir

                  Krszystof dans la vasque du petit Goul, avant son départ pour une exploration.

 

 

 

La spéléo plongée m’a permis de voir beaucoup de choses merveilleuses, et de rencontrer beaucoup de personnes intéressantes, soit par les explorations extraordinaires qu’elles avaient faites, soit par les découvertes merveilleuses dont elles étaient les inventeurs, soit tout simplement parce qu’elles étaient des vedettes de la télévision (*).

Mais dans mon Panthéon, se trouve un extra-terrestre, venu humblement il y a quelques 18 ans participer à un stage de spéléo plongée à Cabrerets dans le Lot.

Stage que j’encadrai alors avec une douzaine de mes camarades de la FFS.

Ce garçon, devenu depuis un de mes meilleurs amis a fait bien du chemin depuis comme l’on dit.

Jugez en plutôt :

Plongée sous le Pôle Nord, plongées en mer rouge avec une descente à –284 mètres, plongées au Mexique où il tient une école de plongée souterraine, découverte de nombreuses épaves en mer Baltique, en mer du Nord, au large de la suède. Plongées en République Tchèque.

Voyages et plongées au 4 coins du monde, Galapagos, Polynésie, Thaïlande, mer du Japon etc. etc. récemment il rentrait du Sri lanka…..

 

 

Capture

 

 

 


(Pour plus d'infos, allez voir son site: http://www.dualrebreather.com)  



Et dernièrement, il m’envoie un mail : j’aimerai venir te rencontrer, et en profiter pour plonger à Bourg Saint Andéol, je pense faire quelques profondes…..  

Mais bien sûr !

J’envoie aussitôt un message à nos amis spéléos de l’ASSP, manque de chance ils ne sont pas disponibles. Dommage pour eux, ils auront manqué quelque chose, la comète de Haley traversait notre ciel, il fallait être là, j’y étais pour vous, voici mon reportage :

 

 

 

Déjà son arrivée dans notre ciel n’était pas passée inaperçue, venu, dès le samedi 8 juin, reconnaître les lieux, il rencontre Xavier Meniscus et un copain, qui aussitôt alertent la planète Spéléo : un extra terrestre est là, et il envoie du lourd…. Selon les termes de leur message.

Notre rendez vous est fixé au mardi 11, je suis sur place bien avant l’heure, je commence à déballer, et je m’impatiente, a-t-il bien compris mon message ? quand soudain le voilà, à bord d’une Opel essoufflée.

Il est toujours le même, il me serre dans ses bras… welcome in France, my friend.

Il ose me dire que je n’ai pas changé… ma foi, lui non plus, à part quelques rides de caractère dirons-nous.

Et on discute, discute, plusieurs fois nous sommes obligés de nous contraindre au silence pour préparer nos affaires, les miennes sont simples, un bi gonflé juste à 70 bars, panne de compresseur oblige, mais je ne veux faire que quelques photos, donc je n’ai pas besoin de beaucoup, cela suffira.

Lui veut juste faire une petite plongée de préparation, petite plongée de préparation veut dire juste aller aux puits, poser quelques spits, et retour… en loco, et avec un recycleur Hammerhead.

 

 

les deux corps montés sur une bas composée de deux boutei

                  Préparation ultra minutieuse du double recycleur monté en dorrsal. ils sont rares les plongeurs maitrisant cette configuration délicate.....   

 

 

La sécurité, mise en ouvert, il a assez d’air pour entrer avec le loco, et si tout tombait en panne, impossible me répond-il. Ce n’est pas possible, tout simplement, le circuit ouvert est le mode le plus dégradé possible de mon recycleur… si tu le dis. Et une fuite de ta bouteille, j’emmène une 12 litres d’air en circuit ouvert. Il ne l’utilisera pas.

Et il me parle de son recycleur, reconstruit entièrement sur ses idées, il dispose de nombreux industriels et amis, qui lui fabriquent exactement ce qu’il imagine, il imagine un brellage, on le lui fabrique, il imagine une nouvelle configuration on la lui fabrique également, c’est un enfant gâté. Mais qui n’a pas cent euros devant lui. Tu vois le plus gros de mon budget, a été de m’acheter cette Opel, à Clara (une copine que je connais bien). Le reste c’est tout donné ou prêté.

 

 

quand faut y aller

                  Mise à l'eau de l'extraterrestre, avec un équipemement qui semble dépouillé, attention, c'est ultra compact et largement étudié dans les moindres détails.... le diable se cache dans les détails...... 

 

 

Quelle chance… c’est comme mon voyage au Sri Lanka… mais bon nous nous éloignons du sujet… (un ami l’a emmené dans son jet privé)

Donc nous nous préparons, et enfin nous mettons à l’eau, je suis devant, je mitraille tant que je peux, la mise à l’eau, sous l’eau, et son départ en loco-plongeur….

 

 

pret à partir

                    Le recycleur est monté en latéral, et Krszystof utilise un propulseur, gage de sécurité en profondeur, pour limiter l'essoufflement et le temps passé en profondeur....  

 

 

derniers tests

               Derniers tests de vérification dans la vasque, on apperçoit la bouteille de secours en circuit ouvert, celle qui ne servira pas....

 

 

 

 Et je ressors, j’ai encore 45 bars sur chaque bloc…. Pas de soucis.

Je repose tout dans la voiture et j’attends son retour.

 

 

passage de l'étroiture

      Passage de l'étroiture en douceur.... tout est parfaitement maitrisé. Mais pour faire face à l'inattendu, à - 192 m de profondeur, il faut un mental d'acier.....

 

 

 

Une heure après le voilà, tout est O.K.

Nous rechargeons les voitures et direction le camping du Lion où il a posé sa tente.

 

 

et on retourne à la voiture

                                Retour du plongeur, toujours zen. on voit bien le recycleur latéral et les faux poumons "over the sholders"

 

 

Il me parle de son recycleur, mais je n’en suis pas un spécialiste, j’ai donc forcément oublié de poser des questions essentielles, mais en gros, ses recycleurs, car il ne plonge qu’en double recycleur normalement pour ses pointes.

Donc son double recycleur, entièrement conçu selon ses idées et ses plans, se compose de deux corps qu’il porte sur le dos, avec les deux réservoirs d’absorbant, un produit qui tout comme la chaux retient le gaz carbonique MAIS ne dégage pas de gaz toxique en cas de noyade du système.

D’ailleurs il y a un piège à eau me dit-il, et le recycleur continue à fonctionner même à moitié noyé….. ? ? ?

Bref, ses deux recycleurs semblent pratiquement indestructibles.

 

 

passons maintenant aux faux poumons

               Un matériel ultra sophistiqué, de la haute technologie au service de l'exploration. on est à des années lumières du classique " bloc détendeur stab"

 

 

Les deux faux poumons sont au niveau de ses clavicules, le long des deux bretelles.

Il a deux systèmes de diodes en vision haute qui lui indiquent en permanence les paramètres de la plongée. Les écrans sont montés sur les deux corps il ne les regarde pas en plongée, les diodes sont assez explicites.

Chaque recycleur est muni de trois sondes oxy.

 

 

ne pas se tromper de tuyau

                                 Et rien n'est laissé au hasard... rien.... il vaut mieux, au fond, avec plusieurs heures de décompression au dessus de la tête, le doute n'a pas sa place.

 

 

En cas de panne, il a 5 secondes pour effectuer le bon geste. Démarrer un recycleur froid est un soucis, pour lequel il a trouvé une solution mais il n’a pas eu le temps de me l’expliquer, nous étions déjà passés à autre chose.

Bref, des utilisateurs de recycleurs auraient pu profiter de cette rencontre avec bien plus de bénéfice que moi. J’ai personnellement profité de mon ami.

Il m’a montré sa page Internet où il parlait de moi et annonçait notre rencontre, à ma grande honte, il a bien fait mousser la chose en me présentant dans des termes si élogieux que je n’ose les reproduire ici.

Stéphane connaît déjà l’épisode du Famous ….

Et bien Krsyzstof en a remis une grosse couche : tu comprends, pour mes futurs élèves, il est meilleur que je fasse un peu mousser les évènements, c’est plus vendeur.

Puis nous avons discuté avec le directeur du camping, car il voulait récupérer deux grosses barres métalliques qui traînaient pour fixer sa cloche, lors de sa future plongée au pont.

Et nous avons fini la journée à la maison, où Mady mon épouse, nous avait préparé un bon souper….

Il a bien apprécié le rosé Pamplemousse….

Nous avons évoqué encore et encore les nombreux copains que nous avions côtoyés.

Il est reparti tard, en me disant, si je ne dors pas je plongerai cette nuit ! et moi le lendemain je partais pour faire le GR20.

Quelques jours plus tard, en Corse, je recevais ce message : plongée au goul du Pont, moins 192 mètres, tout s’est bien passé, je pars dans le Lot, vers Gramat….

 

 

A bientôt météore plongeur…..

 

 

photo souvenir

                                                                           Krszystof  et Philippe

 

 

 

Pour voir la vidéo de la plongée de krsyzstof à – 192 m : http://vimeo.com/68868623

 

 

 

Philippe Moya

 

(*) vous replacerez les noms suivants : Francis Leguen, Henri Cosquer, Nicolas Hulot.

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 16:59

SORTIE BOULOURIS (83) 22 et 23 JUIN 2013

 

 

 

lion

                      Le Lion de mer, rocher caractéristique posté à la sortie du port de St Raphaël 

 

 

 

Et voici la dernière sortie "officielle" de la saison 2012 / 2013, il en faut bien une.... Nadine concocta donc un séjour à Boulouris, à côté de St Raphaël pour 3 plongeurs en manque de bleu et de sel.... Outre les poissons habituels, un invité surprise était présent lui aussi par procuration....

 


4 participants:

. Patrick et Ginette BEAU
. Maryline GUEYDON
. Nadine RIBERA ( organisatrice )

3 Plongeurs:

. Patrick, Maryline et Nadine

Dans le cadre enchanteur convivial et très familial de l’hôtel CAP BOULOURIS,
Nous passâmes un séjour fort agréable… Le soleil, une mer d’huile étaient de la partie..
Tous arrivés le vendredi dans la journée, nous pûmes profiter à l’hôtel de la piscine et nous détendre lassivement…

Samedi matin départ pour le bateau avec EUROPLONGEE / Stéphane BARRE
Là encore, l’amitié, la sympathie étaient au RDV.

Et nous voilà partis pour 2 magnifiques plongées le samedi matin ( site des Pyramides, à proximité de l'ile d'Or ) et le samedi après-midi où nous pûmes côtoyer une faune subaquatique colorée et peu farouche… le tout dans une ambiance détendue et souriante…
Le samedi matin nous fûmes accompagnés par un jeune et charmant moniteur délégué par EUROPLONGEE, Patrick et moi-même étant N3 et Maryline N2.

 

 

080423 090400

              L'ile d'Or, à proximité du Cap Dramont, aurait inspiré un certain belge dénommé Hergé, pour servir de décor à l'une des aventures de son célèbre reporter, Tintin....

 

 

 

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              Souvenez-vous ! dans l'album l'île noire, Tintin, accompagné du fidèle Milou, débarquait sur l'ilot pour explorer les ruines du chateau de Ben More, soit disant hanté par une "bête" mystérieuse, en réalité repaire du Dr Müller, le méchant de l'histoire.... Avis aux tintinophiles.....

 


Après un bon repas dans la salle de restaurant de l’hôtel, nous voila repartis pour d’autres aventures sous-marines…


Cette fois-ci, nous avons plongé tous les 3 sans moniteur, en autonomie, ne dépassant pas les prérogatives de niveau et de profondeur de Maryline… Ce qui nous permit de faire une belle et longue plongée… ( site du lion de mer )

Retour à l’hôtel dans l’après-midi…. Le samedi…
Toujours peu stressés et très détendus, nous avons encore tous les 4 «mis les doigts de pieds en éventail» profitant du soleil et de l’amitié qui régnait dans notre petit groupe…
Repas le soir et après, «petite virée» au port de BOULOURIS pour assister au feu d’artifice de la ST JEAN et à un défilé costumé organisé par gens du coin… Retour à l’hôtel, terrasse, bref la vie était belle pour nous 4… !!!

Quelques photos prises par MARYLINE à l'hôtel et sur le bateau...

 

 

 

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Le dimanche je décidais de me faire une petite «grasse-mat» (oui oui oui !!!) et laissais partir Patrick et Maryline pour nos dernières aventures sous-marines ( site de l'Arche, au lion de mer ) avant le retour sur LYON auquel nous devions tous nous résoudre, je le pense, avec un petit pincement au cœur…
Chacun (e) rentra dans son foyer respectif en se promettant bien de revenir l’année prochaine….

 

 

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Nadine

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